Coups de crayon sur une page blanche. Premiers traits de l’existence. Esquisse. Un trait, puis deux. Tantôt légers. Tantôt appuyés. A main levée, il n’est pas aisé d’être parfait du premier coup. Dans la vie, c’est comme ça. L’on procède par essais et erreurs, jusqu’à la touche finale. On colore. On noircit. On efface. On déchire. Parfois on gomme, on recommence et on s’applique. L’encre de Chine vient à la fin. Sur des traits que l’on croit sans relief. À tort. L’imagination, la connaissance n’ont pas de limites, hormis celles que l’homme se crée. Sur notre papier grammé du quotidien, nous attendons de prendre forme, aux yeux des autres. Il faut déborder des cases, remplir les phylactères, tenir en haleine. Exister. Continue la lecture
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