En grattant les souvenirs enfouis dans ma mémoire, je me souviens d’une source où les gens allaient frotter leur voiture, s’abreuver, se laver et remplir leurs bidons. Sans craindre de la gaspiller. Je sens encore l’odeur particulière de cette eau à l’état sauvage, qui sourdait sans fléchir, d’un petit trou dans la terre. Jadis, on pouvait la boire. Aujourd’hui, chez nous, ces havres de potabilité ont disparu, un par un, éteignant la vie de quartiers entiers. L’eau potable est un enjeu qui taraude les pays émergents. Là-bas, les enfants pleurent pour en avoir une goutte. Nous, ne pleurons même plus de les avoir laissées se tarir. Continue la lecture
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