Archives pour la catégorie Portraits

La Louvière Dynamique sur ACTV

Le 20 avril dernier, La Louvière Dynamique a obtenu les honneurs de la séquence dédiée à La Louvière Métropole dans le JT d’ACTV.
Un reportage sympa de Manuela Pintus et Charles Sauvage pendant la réalisation du portrait de Nicolas Lesire.
Il vous permettra d’en savoir un peu plus à propos ce projet « un peu fou » que vous nous aidez à faire vivre en lisant, partageant et commentant chaque portrait.
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Et surtout Merci !

Fab.

Nicolas Lesire, une bulle au quotidien

Il faut tenir en haleine, déborder des cases...

Coups de crayon sur une page blanche. Premiers traits de l’existence. Esquisse. Un trait, puis deux. Tantôt légers. Tantôt appuyés. A main levée, il n’est pas aisé d’être parfait du premier coup. Dans la vie, c’est comme ça. L’on procède par essais et erreurs, jusqu’à la touche finale. On colore. On noircit. On efface. On déchire. Parfois on gomme, on recommence et on s’applique. L’encre de Chine vient à la fin. Sur des traits que l’on croit sans relief. À tort. L’imagination, la connaissance n’ont pas de limites, hormis celles que l’homme se crée. Sur notre papier grammé du quotidien, nous attendons de prendre forme, aux yeux des autres. Il faut déborder des cases, remplir les phylactères, tenir en haleine. Exister. Continue la lecture

Laurence Bury, je reviens chez nous

Un détail nous relie à nos racines

Où que l’on aille, où que l’on soit, il y a toujours ce minuscule détail qui nous relie à nos racines. Un plat. Un son. Une pensée. Une parole. Un paysage. Un coin d’où sortent les souvenirs d’enfance comme s’ils jouaient à cache-cache avec nos émotions. Un tableau que l’on observe pendant des heures dans l’espoir que les nuages y prennent vie. Le bruit des glaçons dans un verre où ricoche l’écho de longues discussions philosophiques. Le rire aux éclats d’un groupe d’amis à la verve infatigable. La vie, en somme. Qui se construit briques après briques, comme un chemin vers demain, une tornade qui fait tourbillonner vos sens. Ici et là. Là et ailleurs. La vie, qui vous dépose, vous reprend, parfois vous laisse bras ballants au bord de la route, parfois vous pousse vers un ciel inexploré. Continue la lecture

Joseph Dermaut, un joyeux capharnaüm

Cheveux gris clairsemés, visage rubicond

Un pas. Puis l’autre. Le pénitent a le regard humble. Il regarde ses pieds. La déférence qui sied aux hommes de foi. Il sait ainsi où il marche, pas forcément où il va. Prudence. Crainte. Respect. Sur la pierre bleue de la place Maugrétout, un petit monsieur aux lunettes sans bord attend. Verres clairs. Peau et front lisses. Léger embonpoint. Il n’est pas voûté comme la plupart des ecclésiastes. Ses cheveux gris clairsemés ondulent sous le vent qui fouette son visage rubicond. Continue la lecture

Michela Fancello, le goût des belles choses

Yeux sombres et souriants, tignasse noir-charbon

Une porte s’ouvre. Autre vie, autre histoire. Deux yeux sombres et souriants sous une tignasse noir-charbon vous font face. Du sol émane une chaleur étrange. Teinte marron… Carrelage en chocolat qu’on aimerait toucher du doigt… Désir enfantin de flagrant délice. Souvenir d’un index trempé dans la pâte à tartiner. Première rencontre avec le goût des bonnes choses. Plaisir d’une autre saveur. Force et douceur… La maison de Michela Fancello est un arc-en-ciel de couleurs chaudes. À l’image de sa Sardaigne adorée, là-bas. Là-bas où, entre terre et mer, ses parents ont trempé leur caractère. Force de la terre. Chaleur du climat. Esprit de famille. Sens de l’hospitalité. Continue la lecture

Guy Dewier, bouillon de cultures

Guy s'est imprégné de sa terre natale

Une trajectoire. Un destin. Celui que l’on se façonne, que l’on suit, auquel on ne déroge pas. Une courbe. Motte de terre que l’on alimente par couches successives, substrats de vies antérieures, composés de succès et d’erreurs; de joies, de malheurs; de coups de chances et de coups de sorts. Un terril. Amas de terres informes, récoltées par l’homme dans les galeries charbonnières de la région du Centre. Elle commence là, la ligne de vie de Guy Dewier, au pied d’un de ces monstres issus des entrailles du monde. Celui qu’à La Louvière, ils ont appelé terril de la Blanche Cavée. On peine à y voir des enfants jouer, se barbouiller de houille et de rêves. C’est là pourtant, sur ses flancs, au milieu des étangs et des paons, que ce journaliste s’est imprégné de sa terre natale. De son patrimoine. Continue la lecture